quarta-feira, 27 de abril de 2011
Après Fukushima, le Brésil révise la sécurité de ses centrales controversées
La baie d'Angra dos Reis, à 150 km de Rio, aux eaux calmes et transparentes, est un coin de paradis tropical pour des milliers de touristes. Mais c'est là aussi que se dressent les deux seules
centrales nucléaires du Brésil , cibles des écologistes qui réclament leur fermeture depuis l'accident de Fukushima.
Les autorités brésiliennes se veulent rassurantes mais José Manuel Diaz Franciso, chargé de la sécurité à Electronuclear, l'entreprise publique en charge des centrales a confié à l'AFP que les procédures de sécurité ont commencé à être renforcées. "Nous avions des actions en cours (pour la sécurité) mais Fukushima les a accélérées", a-t-il souligné.
Ces usines sont entourées de collines couvertes de végétation tropicale face à la mer, où les glissements de terrain sont fréquents. En 1985, une catastrophe avait été évitée de peu quand une coulée de boue avait enseveli un laboratoire et presque bouché la sortie des eaux de refroidissement de l'usine.
Le Brésil , seul pays sud-américain avec l'Argentine à posséder une filière nucléaire civile, a aujourd'hui deux centrales en service: Angra I (657 mégawatts, MW) en activité depuis 1985 et Angra II (1.350 MW), depuis 2001. Après 24 ans de polémique, les travaux de construction d'Angra III (1.400 MW) ont repris en juin 2010 et devraient être conclus en 2015.
Angra I et II ont fourni l'année dernière 32% de l'électricité de l'Etat de Rio mais l'énergie nucléaire représente actuellement seulement 3% des sources d'énergie du pays.
Grâce à ses nombreux et puissants fleuves, 85% de l'électricité produite au Brésil est d'origine hydroélectrique, mais ces ressources se feront plus rares à partir de 2020 avertissent les experts, alors que les besoins énergétiques de ce pays en plein boom vont continuer à croître.
Le Brésil envisage ainsi de construire de quatre à huit usines nucléaires d'ici à 2030, en dépit d'une opinion majoritairement hostile. Selon un sondage de l'institut IBOPE publié la semaine dernière, 57% des Brésiliens craignent un accident nucléaire et 54% sont opposés à l'énergie atomique.
Le porte-parole d'Electronuclear a affirmé que les réacteurs des centrales d'Angra sont plus sûrs que ceux de l'usine japonaise, touchée en mars par un violent tremblement de terre suivi d'un tsunami, car ils sont à eau pressurisée et non à eau bouillante.
A la lumière de la catastrophe de Fukushima, Electronuclear envisage la construction d'une petite usine hydroélectrique installée au fil de l'eau, une alternative aux générateurs pour refroidir les réacteurs en cas de panne généralisée.
En cas d'éboulement bloquant l'unique route côtière, les autorités projettent aussi d'édifier des jetées pour évacuer par la mer les 20.000 habitants proches des centrales. Mais, pour Greenpeace, ces mesures sont très insuffisantes. Lundi, une vingtaine de militants ont manifesté devant la Banque nationale de développement économique et social (BNDES). Cette banque publique doit financer à plus de plus de 60% la construction d'Angra III dont le coût est évalué à neuf milliards de reais (quatre milliards d'euros).
"Nous demandons la suspension de ce prêt. Le Brésil a les moyens de remplacer le nucléaire par des sources renouvelables plus sûres comme la biomasse et l'énergie éoliennne", a déclaré à l'AFP, Ricardo Baitelo, responsable de l'organisation écologiste. Pour lui, c'est le moment pour le gouvernement de réviser son plan de construction de nouvelles usines nucléaires.
Source AFP
quarta-feira, 20 de abril de 2011
Bill Gates expulsé du Brésil
Bill Gates,le fondateur du groupe Microsoft a dû quitter le Brésil à la demande des autorités locales, rapportent les médias occidentaux, se référant à une source policière.
M. Gates, qui effectuait une croisière sur la rivière du Rio Negro, au Brésil, en compagnie de ses amis, a été prié de quitter le pays dans un délai de trois jours. Les autorités locales ont justifié leur décision par l'absence de permis de travail chez les membres d'équipage du bateau à bord duquel voyageait le milliardaire.
Selon l'agence AFP, Bill Gates avait déjà fait deux croisières dans bassin de l'Amazone – en 2007 et en 2009.
Source: AFP
M. Gates, qui effectuait une croisière sur la rivière du Rio Negro, au Brésil, en compagnie de ses amis, a été prié de quitter le pays dans un délai de trois jours. Les autorités locales ont justifié leur décision par l'absence de permis de travail chez les membres d'équipage du bateau à bord duquel voyageait le milliardaire.
Selon l'agence AFP, Bill Gates avait déjà fait deux croisières dans bassin de l'Amazone – en 2007 et en 2009.
Source: AFP
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