Que faisait Obama dans le quartier du terrible Zé Pequeno ? Le président americain a visité la favela rendue célèbre par le film "La Cité de Dieu" (Cidade de Deus).
En tournée en Amérique du Sud, Barack Obama a "defilé" avec toute sa famille (même la maman de Michelle est venue) à Rio. Bien sur, visiter la "Cité de Dieu" n'avait apparemment aucun objectif sauf peut-être celui de se rappeler à ses premières heures de politicien, à l'époque où il était encore travailleur social dans les quartiers de Chicago.
Obama ne pouvait pas échapper à une petite partie de football improvisée avec les petits favelados de l'une des plus grandes favelas (40 000 habitants) du pays.
Obama à Rio, on dirait un Rock star. Au théâtre municipal de Rio de Janeiro, il commence son discours: "Bom dia… Obrigado !" L’accent n’est pas parfait, mais bon, il est américain.
Le public: de notables cariocas, de jeunes étudiants et quelques 2 000 autres invités qui ont eu la chance d’assister au discours d’une trentaine de minutes. Dans son allocution destinée au peuple brésilien, Barack Obama salue "l’essor économique fulgurant de Brésil, ses progrès technologiques et ses valeurs démocratiques, autant de points communs qui permettront de renforcer la coopération économique entre les deux pays". C'est beau tou ça.
A l’extérieur du Theatre, les 30 000 personnes annoncées ne sont pas là. Peut-être les cariocas ne sont pas très fans d'Obama, car à cause de lui le trafic a été bloqué partout à Rio. Un dimanche ensoleillé et à cause d'Obama les gens ont dû galerer pour aller à la plage... pas drôle tout ça.
Certains ont eu une pointe de déception dans la voix, après avoir aperçu Barack Obama, saluant de la main les habitants de la favela Cidade de Deus: "Mais... il n'est pas noir!", s'exclame Claudio. Il a trouvé le président un peu "pâlot". Il attendait l'arrivée du premier président noir des Etats-Unis avec impatience. Et non...
Alors que ses bombardiers et ses lance-missiles écrasent les équipements de Kadhafi,Obama écoute de la samba au Brésil, et joue au football dans une favela
. Il ne se fait pas ch*.
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