quarta-feira, 17 de agosto de 2011

Menace de crise financière: la création d'un fonds sud-américain à l'étude

L'Union des Nations sud-américaines (Unasur) étudie la constitution d'un fonds continental afin de pouvoir apporter une réponse concertée à une éventuelle crise financière internationale, a annoncé le 12 août le ministre argentin de l'Economie, Amado Boudou.
"Nous travaillons à la constitution d'un fonds anti-cyclique régional pour affronter la crise financière régionale", a déclaré le ministre en marge d'une rencontre des ministres de l'Economie et des Finances des 12 pays sud-américains à Buenos Aires.

Le fonds anti-crise pourra puiser dans les réserves des autorités monétaires ou banques centrales de chacun des pays de la région, qui totalisent quelque 500 milliards de dollars, a indiqué par ailleurs la Commission économique d'Amérique latine et des Caraïbes (Cepal). Ce Fonds serait de fait le prolongement du Fonds latino-américain de réserve (FLAR), qui sert déjà de mécanisme d'assistance à ses membres en difficulté financière.

Créé en 1978, le FLAR rassemble sept pays: Bolivie, Colombie, Costa Rica, Equateur, Pérou, Uruguay et Venezuela. Pour gagner en efficacité, il devra intégrer les deux plus grandes économies de la région: le Brésil et l'Argentine. Ces derniers jours, les marchés boursiers et financiers ont été ébranlés par la double menace d'une récession américaine et d'une éventuelle crise de la dette en Europe.

Les pays sud-américains, s'ils sont épargnés pour l'instant, craignent d'avoir à en subir les conséquences, comme une éventuelle perte de compétitivité provoquée par l'appréciation rapide de leurs monnaies par rapport au dollar.

Source AFP

Amazonie: envoi de militaires pour protéger des Indiens isolés menacés

Les autorités brésiliennes ont dépêché des renforts de la Force nationale de sécurité (FNS) dans la région amazonienne de l'Acre, frontalière avec le Pérou, où l'on est sans nouvelles d'un groupe d'Indiens isolés menacés par des narcotrafiquants péruviens présumés, a annoncé lundi à l'AFP un porte-parole.

Ces Indiens, sans contact avec l'homme blanc, avaient fait la une des médias en janvier quand ils avaient été filmés pour la première fois par la Funai (le Département des affaires indigènes du gouvernement brésilien) depuis un avion.

"Huit policiers d'élite de la FNS sont arrivés samedi et resteront jusqu'à l'arrivée de l'armée", a déclaré lundi à l'AFP Carlos Travassos, directeur du département des Indiens isolés de la Funai. Ce dernier, rentré lundi à Brasilia, s'est rendu au poste de contrôle de la Funai à Xinane, dans l'Etat amazonien de l'Acre, attaqué fin juillet. Il a rapporté n'avoir "toujours pas aperçu les Indiens".

"Nous sommes très inquiets après avoir retrouvé une flèche brisée. Nous avons fait un survol mais rien. Maintenant, nous allons faire des incursions terrestres et des survols pour savoir ce qui s'est passé", a-t-il dit.
"On ne sait pas si les hommes qui ont attaqué et pillé le poste sont des trafiquants de drogue ou des paramilitaires péruviens. C'est un groupe organisé, pas de la région, avec des armes de gros calibre. Ce ne sont pas des pêcheurs ou des braconneurs", a souligné le responsable de la Funai.

Il a confirmé que les craintes concernant le sort des Indiens ne cessaient d'augmenter depuis que son équipe "a trouvé la flèche brisée dans le campement des envahisseurs" près de Xinane. Mardi, le président de la Funai, Marcio Meira, s'était rendu à Rio Branco, la capitale de l'Acre, avec la secrétaire nationale de la Sécurité publique, Regina Miki, pour rencontrer le gouverneur de l'Etat et discuter de la situation.

La région de l'Amazonie frontalière avec le Pérou abrite le plus grand nombre d'Indiens isolés de la planète, selon lui.
La Funai a repéré au total trente-trois groupes de ces Indiens.

Source: AFP

terça-feira, 12 de julho de 2011

Manteaux et soupes pour les orang-outans du zoo de Rio face au froid


Les deux orang-outans du zoo de Rio de Janeiro, habitués au soleil et à la chaleur de la ville brésilienne, ont droit à des couvertures et des soupes chaudes pour affronter la vague de froid qui
touche le sud du continent, a constaté un journaliste de l'AFP.

Lundi, la température était remontée mais les singes préferaient déambuler enveloppés de leur couverture, ne laissant apparaître que leurs faces.
Buvant des soupes de légumes fumantes, les deux orang-outans sont devenus l'attraction préférée des visteurs du zoo de Rio qui a connu la semaine passée ses températures les plus fraîches de l'année.

L'Institut national de météorologie a enregistré samedi dernier la matinée la plus froide de l'année avec 9 degrés centigrades, alors que mardi a été l'après-midi la plus froide (12 degrés) en ce début d'hiver austral.

AFP
Photo
Esther Nazareth/RioZoo

terça-feira, 5 de julho de 2011

La Chine va investir dans les hautes technologies au Brésil

La Chine va investir neuf milliards de dollars cette année au Brésil , dont la moitié dans des industries de hautes technologies, a déclaré le vice-ministre brésilien du Développement, de l'industrie et du commerce extérieur, Alessandro Teixeira, au China Daily de mardi.

Le Brésil vend surtout des matières premières à la Chine, son premier partenaire commercial et premier investisseur étranger en 2010, et cherche à diversifier ses exportations vers des produits à plus forte valeur ajoutée.

Fin 2009, 95% des investissements chinois cumulés au Brésil , qui s'élevaient à 12,67 milliards de dollars, avaient été réalisés dans l'énergie (45%), l'agriculture (20%), les mines (20%) et la sidérurgie (10%), selon des chiffres de la banque brésilienne Banco Bradesco SA cités par le quotidien chinois.
Pour la seule année 2010, ces investissements ont explosé pour s'élever à 17 milliards de dollars, selon le China Daily qui ne donne pas de détails sur la répartition de ces nouveaux investissements.

Le Brésil a demandé aux sociétés chinoises d'investir dans des secteurs autres que les matières premières pour rééquilibrer son économie, et M. Teixeira a indiqué au China Daily que pour investir dans l'agriculture, les sociétés étrangères devaient désormais trouver des partenaires locaux.
Lors d'une visite au Brésil en mai, le ministre chinois du Commerce, Chen Deming, s'était dit intéressé par des investissements dans le cadre du plan brésilien de modernisation de ses infrastructures.
La Chine est devenue en 2010 le premier partenaire commercial du Brésil , détrônant les Etats-Unis. "Les matières premières constituent 70% du commerce" bilatéral, d'après M.Teixeira, qui a ajouté que son pays "voulait améliorer les relations commerciales dans les technologies de moyenne et haute gammes".

Les fournisseurs chinois d'équipements de télécommunication Huawei et ZTE ont fait d'importants investissements au Brésil ces dernières années, rapporte encore le China Daily, qui précise que ZTE a créé un parc industriel à Hortolandia, près de Sao Paulo.

AFP

quarta-feira, 27 de abril de 2011

Après Fukushima, le Brésil révise la sécurité de ses centrales controversées


La baie d'Angra dos Reis, à 150 km de Rio, aux eaux calmes et transparentes, est un coin de paradis tropical pour des milliers de touristes. Mais c'est là aussi que se dressent les deux seules
centrales nucléaires du Brésil , cibles des écologistes qui réclament leur fermeture depuis l'accident de Fukushima.

Les autorités brésiliennes se veulent rassurantes mais José Manuel Diaz Franciso, chargé de la sécurité à Electronuclear, l'entreprise publique en charge des centrales a confié à l'AFP que les procédures de sécurité ont commencé à être renforcées. "Nous avions des actions en cours (pour la sécurité) mais Fukushima les a accélérées", a-t-il souligné.

Ces usines sont entourées de collines couvertes de végétation tropicale face à la mer, où les glissements de terrain sont fréquents. En 1985, une catastrophe avait été évitée de peu quand une coulée de boue avait enseveli un laboratoire et presque bouché la sortie des eaux de refroidissement de l'usine.

Le Brésil , seul pays sud-américain avec l'Argentine à posséder une filière nucléaire civile, a aujourd'hui deux centrales en service: Angra I (657 mégawatts, MW) en activité depuis 1985 et Angra II (1.350 MW), depuis 2001. Après 24 ans de polémique, les travaux de construction d'Angra III (1.400 MW) ont repris en juin 2010 et devraient être conclus en 2015.
Angra I et II ont fourni l'année dernière 32% de l'électricité de l'Etat de Rio mais l'énergie nucléaire représente actuellement seulement 3% des sources d'énergie du pays.

Grâce à ses nombreux et puissants fleuves, 85% de l'électricité produite au Brésil est d'origine hydroélectrique, mais ces ressources se feront plus rares à partir de 2020 avertissent les experts, alors que les besoins énergétiques de ce pays en plein boom vont continuer à croître.
Le Brésil envisage ainsi de construire de quatre à huit usines nucléaires d'ici à 2030, en dépit d'une opinion majoritairement hostile. Selon un sondage de l'institut IBOPE publié la semaine dernière, 57% des Brésiliens craignent un accident nucléaire et 54% sont opposés à l'énergie atomique.

Le porte-parole d'Electronuclear a affirmé que les réacteurs des centrales d'Angra sont plus sûrs que ceux de l'usine japonaise, touchée en mars par un violent tremblement de terre suivi d'un tsunami, car ils sont à eau pressurisée et non à eau bouillante.
A la lumière de la catastrophe de Fukushima, Electronuclear envisage la construction d'une petite usine hydroélectrique installée au fil de l'eau, une alternative aux générateurs pour refroidir les réacteurs en cas de panne généralisée.

En cas d'éboulement bloquant l'unique route côtière, les autorités projettent aussi d'édifier des jetées pour évacuer par la mer les 20.000 habitants proches des centrales. Mais, pour Greenpeace, ces mesures sont très insuffisantes. Lundi, une vingtaine de militants ont manifesté devant la Banque nationale de développement économique et social (BNDES). Cette banque publique doit financer à plus de plus de 60% la construction d'Angra III dont le coût est évalué à neuf milliards de reais (quatre milliards d'euros).
"Nous demandons la suspension de ce prêt. Le Brésil a les moyens de remplacer le nucléaire par des sources renouvelables plus sûres comme la biomasse et l'énergie éoliennne", a déclaré à l'AFP, Ricardo Baitelo, responsable de l'organisation écologiste. Pour lui, c'est le moment pour le gouvernement de réviser son plan de construction de nouvelles usines nucléaires.

Source AFP

quarta-feira, 20 de abril de 2011

Bill Gates expulsé du Brésil

Bill Gates,le fondateur du groupe Microsoft a dû quitter le Brésil à la demande des autorités locales, rapportent les médias occidentaux, se référant à une source policière.

M. Gates, qui effectuait une croisière sur la rivière du Rio Negro, au Brésil, en compagnie de ses amis, a été prié de quitter le pays dans un délai de trois jours. Les autorités locales ont justifié leur décision par l'absence de permis de travail chez les membres d'équipage du bateau à bord duquel voyageait le milliardaire.

Selon l'agence AFP, Bill Gates avait déjà fait deux croisières dans bassin de l'Amazone – en 2007 et en 2009.

Source: AFP

terça-feira, 29 de março de 2011

"Le Brésil pourra aider le Portugal"

La présidente brésilienne Dilma Rousseff a déclaré mardi à son arrivée à Coimbra, que "Le Brésil pourra aider le Portugal", qui traverse de graves difficultés économiques et financières.

Dilma Rousseff rencontrera mercredi à Lisbonne, son homologue portugais Anibal Cavaco Silva et le Premier ministre démissionnaire José Socrates.

"Le Brésil peut, et est en mesure d'aider le Portugal", a affirmé l'ancien président Lula, qui était à Lisbonne pour recevoir un prix à l'université de Coimbra.

Selon l'ex-chef d'Etat brésilien, "le FMI ne résoudra pas les problèmes du Portugal. A chaque fois que le FMI a essayé d'aider des pays endettés, il a apporté davantage de problèmes que de solutions", a estimé Lula.

Un nouveau programme d'austérité censé "garantir" la réduction du déficit public et éviter un recours à l'aide internationale a été rejeté par le parlement portugais la semaine dernière, entraînant la démission du Premier ministre socialiste José Socrates et ouvrant la voie à des élections législatives anticipées.

Le Portugal pourrait être est au bord de la rupture de financement car il doit rembourser 9 milliards d'euros de dette d'ici la mi-juin alors que les marchés exigent des taux d'intérêt historiquement élevés pour le refinancer.