L'Union des Nations sud-américaines (Unasur) étudie la constitution d'un fonds continental afin de pouvoir apporter une réponse concertée à une éventuelle crise financière internationale, a annoncé le 12 août le ministre argentin de l'Economie, Amado Boudou.
"Nous travaillons à la constitution d'un fonds anti-cyclique régional pour affronter la crise financière régionale", a déclaré le ministre en marge d'une rencontre des ministres de l'Economie et des Finances des 12 pays sud-américains à Buenos Aires.
Le fonds anti-crise pourra puiser dans les réserves des autorités monétaires ou banques centrales de chacun des pays de la région, qui totalisent quelque 500 milliards de dollars, a indiqué par ailleurs la Commission économique d'Amérique latine et des Caraïbes (Cepal). Ce Fonds serait de fait le prolongement du Fonds latino-américain de réserve (FLAR), qui sert déjà de mécanisme d'assistance à ses membres en difficulté financière.
Créé en 1978, le FLAR rassemble sept pays: Bolivie, Colombie, Costa Rica, Equateur, Pérou, Uruguay et Venezuela. Pour gagner en efficacité, il devra intégrer les deux plus grandes économies de la région: le Brésil et l'Argentine. Ces derniers jours, les marchés boursiers et financiers ont été ébranlés par la double menace d'une récession américaine et d'une éventuelle crise de la dette en Europe.
Les pays sud-américains, s'ils sont épargnés pour l'instant, craignent d'avoir à en subir les conséquences, comme une éventuelle perte de compétitivité provoquée par l'appréciation rapide de leurs monnaies par rapport au dollar.
Source AFP
quarta-feira, 17 de agosto de 2011
Amazonie: envoi de militaires pour protéger des Indiens isolés menacés
Les autorités brésiliennes ont dépêché des renforts de la Force nationale de sécurité (FNS) dans la région amazonienne de l'Acre, frontalière avec le Pérou, où l'on est sans nouvelles d'un groupe d'Indiens isolés menacés par des narcotrafiquants péruviens présumés, a annoncé lundi à l'AFP un porte-parole.
Ces Indiens, sans contact avec l'homme blanc, avaient fait la une des médias en janvier quand ils avaient été filmés pour la première fois par la Funai (le Département des affaires indigènes du gouvernement brésilien) depuis un avion.
"Huit policiers d'élite de la FNS sont arrivés samedi et resteront jusqu'à l'arrivée de l'armée", a déclaré lundi à l'AFP Carlos Travassos, directeur du département des Indiens isolés de la Funai. Ce dernier, rentré lundi à Brasilia, s'est rendu au poste de contrôle de la Funai à Xinane, dans l'Etat amazonien de l'Acre, attaqué fin juillet. Il a rapporté n'avoir "toujours pas aperçu les Indiens".
"Nous sommes très inquiets après avoir retrouvé une flèche brisée. Nous avons fait un survol mais rien. Maintenant, nous allons faire des incursions terrestres et des survols pour savoir ce qui s'est passé", a-t-il dit.
"On ne sait pas si les hommes qui ont attaqué et pillé le poste sont des trafiquants de drogue ou des paramilitaires péruviens. C'est un groupe organisé, pas de la région, avec des armes de gros calibre. Ce ne sont pas des pêcheurs ou des braconneurs", a souligné le responsable de la Funai.
Il a confirmé que les craintes concernant le sort des Indiens ne cessaient d'augmenter depuis que son équipe "a trouvé la flèche brisée dans le campement des envahisseurs" près de Xinane. Mardi, le président de la Funai, Marcio Meira, s'était rendu à Rio Branco, la capitale de l'Acre, avec la secrétaire nationale de la Sécurité publique, Regina Miki, pour rencontrer le gouverneur de l'Etat et discuter de la situation.
La région de l'Amazonie frontalière avec le Pérou abrite le plus grand nombre d'Indiens isolés de la planète, selon lui.
La Funai a repéré au total trente-trois groupes de ces Indiens.
Source: AFP
Ces Indiens, sans contact avec l'homme blanc, avaient fait la une des médias en janvier quand ils avaient été filmés pour la première fois par la Funai (le Département des affaires indigènes du gouvernement brésilien) depuis un avion.
"Huit policiers d'élite de la FNS sont arrivés samedi et resteront jusqu'à l'arrivée de l'armée", a déclaré lundi à l'AFP Carlos Travassos, directeur du département des Indiens isolés de la Funai. Ce dernier, rentré lundi à Brasilia, s'est rendu au poste de contrôle de la Funai à Xinane, dans l'Etat amazonien de l'Acre, attaqué fin juillet. Il a rapporté n'avoir "toujours pas aperçu les Indiens".
"Nous sommes très inquiets après avoir retrouvé une flèche brisée. Nous avons fait un survol mais rien. Maintenant, nous allons faire des incursions terrestres et des survols pour savoir ce qui s'est passé", a-t-il dit.
"On ne sait pas si les hommes qui ont attaqué et pillé le poste sont des trafiquants de drogue ou des paramilitaires péruviens. C'est un groupe organisé, pas de la région, avec des armes de gros calibre. Ce ne sont pas des pêcheurs ou des braconneurs", a souligné le responsable de la Funai.
Il a confirmé que les craintes concernant le sort des Indiens ne cessaient d'augmenter depuis que son équipe "a trouvé la flèche brisée dans le campement des envahisseurs" près de Xinane. Mardi, le président de la Funai, Marcio Meira, s'était rendu à Rio Branco, la capitale de l'Acre, avec la secrétaire nationale de la Sécurité publique, Regina Miki, pour rencontrer le gouverneur de l'Etat et discuter de la situation.
La région de l'Amazonie frontalière avec le Pérou abrite le plus grand nombre d'Indiens isolés de la planète, selon lui.
La Funai a repéré au total trente-trois groupes de ces Indiens.
Source: AFP
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